samedi 18 mai 2013

Ski de Rando en Espagne

Pour le pont de l'ascension, il fallait une ascension ! Et c'est vers l'Aneto, en Espagne, que nous nous sommes tournés puisque les conditions de neige cette année étaient très (trop) bonnes dans les pyrénées.
Départ tardif le jeudi à cause des mauvaises conditions météo qui en ont refroidi quelque-uns au club. Ce qui fait que je retrouve Alain et Franck, fidèles compagnons d'Aurillac (endroit où on connait le froid...) et qui sont fans de ski de rando.
Arrivés le soir à hospice de France après des trombes d'eau, repas frugal (cassoulet chauffé dans sa boîte en A/R pour se rappeler les années d'étudiant) sous le hayon arrière de la voiture. Super ! Il n'y a qu'une voiture à part nous et on se demande quand même un peu ce qu'on fout là ...

Après une nuit humide mais un bon petit déj, ça semble se découvrir un peu.

Vers midi la météo avait raison : ça se dégage et on part en direction du pas de l'Escalette où l'on passera en Espagne.


Après un peu de portage, on rejoint les crêtes par précaution. Mais on se rend compte que c'est bien purgé dans les vallons. Il reste par contre des grosses accumulations de neige et autres corniches.


Une descente puis une courte remontée nous amène au refuge espagnol de la Rencluse (complet !), où David, le fils de l'ancien patron du refuge durant 40 ans, semble être sur les traces de son père. Très sympa, il nous trouve un petit coin dans l'arrière salle à manger et nous fera ainsi profiter des réveils espagnols que l'on sait toujours très discrets.
Le soir, la soupe aux pois chiches est parfaite, tout à fait dans la continuité de notre régime alimentaire.


Le lendemain, départ pour l'Aneto. Nous ne sommes pas tous seuls ! Mais le temps est si beau (la météo ne s'est pas trompée) qu'on en oublie presque la trace de montée qui est vraiment pourrie. Bref, on fait à notre sauce.


La mer de nuage est derrière nous, côté France, et la fin est vraiment esthétique avec cette petite arête. 

On approche du sommet.



La descente (1300 m) nous conduira dans un vallon plus à l'Est à partir duquel on rejoindra le refuge pour une seconde nuit.
Le lendemain, nous rentrerons en France par le même col d'Escalette (plutôt que celui de Vénasque, un peu trop "coupe-gorge" à nos yeux), mais en empruntant le vallon cette fois, jusqu'aux restes d'une ancienne avalanche.


Juste une petite vidéo pour donner envie avant de remiser les skis. La neige n'était pas top, mais c'est quand même bon y'a pas à dire...
Pierre


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